De la Vie Heureuse et la sagesse
De La Vie Heureuse est un texte de Sénèque, philosophe romain de l’école stoïcienne. Dans cette œuvre, Sénèque tente de définir ce qu’est le bonheur et par quel moyen l’homme peut y parvenir. Il fait ainsi valoir que la nature est la raison (logos) et que les individus doivent utiliser les pouvoirs de la raison de pour vivre en harmonie avec la nature et donc atteindre le bonheur : ainsi, être heureux, c’est ressembler à la nature. Sénèque dit : «je suis la nature, c’est le bon sens de ne pas s’éloigner d’elle».
Le Sage et la masse
Pour parcourir ce chemin, qui est celui de la sagesse, l’impétrant devra selon Sénèque s’écarter des moyens les plus communément utilisés (“les voies les plus fréquentées sont les plus trompeuses“), le futur sage doit donc se séparer de la masse et vivre en marge. De même, le sage ne devra suivre que ses propres jugements, et non les conseils des autres. Il doit donc vivre en parfaite autonomie, voire autarcie.
Le Sage et la nature
Dans un certain sens, Sénèque identifie la nature avec Dieu, lequel exige notre obéissance : « Nous sommes nés dans ce royaume et obéir à Dieu est liberté». C’est la raison pour laquelle il est non seulement inutile mais outrageux de se plaindre de l’ordre du monde. Il faut accepter et vivre avec les lois de la nature comme si le sage les avait lui-même décidées.
Le Sage et la morale
Sénèque présente une morale fondée sur le mépris des plaisirs («le plaisir est quelque chose de modeste, servile, faible et périssable») et des biens matériels («ne pas être corrompu par les choses extérieures, être invincible et admirer seulement soi-même “). Mais il admet qu’il y a des plaisirs acceptables, lesquels doivent être calmes, modérés, sans contrôler l’âme du sage.
«Nul ne peut vivre joyeusement sans vivre honorablement.” Sénèque valorise les vertus telles que la patience, le courage et la persévérance, mais reconnaît que la vertu requiert un effort, qu’il est plus facile de vivre dans l’excès. La poursuite du bonheur renvoie à une difficile ascèse morale. C’est pourquoi Sénèque affirme même que le sage parfait ne « naît que tous les cinq cents ans ». Ce dernier aspect éclaire la philosophie stoïcienne d’un point capital : la sagesse se cherche plus qu’elle ne se trouve, elle est un effort constant toujours déçu. C’est la raison pour laquelle Nietzsche, par exemple, dira que la morale stoïcienne, qui a eu une grande influence sur la morale chrétienne, est une morale de la servitude et du renoncement. En témoigne la mort de Sénèque, qui s’est ouvert les veines sur ordre de Néron, son ancien mentor.
Extraits du texte La vie Heureuse de Sénèque :
– Voilà pourquoi les anciens ont prescrit de mener une vie très vertueuse, et non pas très agréable; ils entendent que, droite et bonne, la volonté ait le plaisir, non pour guide, mais pour compagnon. La nature, en effet, est le guide qu’il faut suivre; c’est elle, que la raison observe et consulte. C’est donc une même chose, que vivre heureux et vivre selon la nature.
– L’homme heureux est donc celui qui a le jugement droit, celui qui se contente du présent, quel qu’il soit, et qui aime ce qu’il a. L’homme heureux est celui auquel la raison fait agréer toute situation de ses affaires. Ils voient, ceux-là même qui ont dit que le plaisir était le souverain bien, quelle honteuse place ils ont assignée à ce dernier.
– Le souverain bien est immortel ; il ne sait pas cesser d’être; il n’éprouve ni la satiété, ni le repentir; car jamais un esprit droit ne se détourne: un tel esprit ne se prend pas en haine, et il n’a rien changé, parce qu’il a toujours suivi ce qu’il y a de meilleur. Au contraire le plaisir, alors qu’il charme le plus, s’éteint.
il sont brave les philosophe
Ce bonheur ne constitue pas un e fin en soi me semble-t-il” pour soi” car dans son échange épistolaire avec son ami Lucilius, il écrit : “se soucier de soi pour pouvoir ensuite, ensuite seulement(c’est moi qui souligne), se soucier des autres.
Je veux apprendre la philosophie
Les phillosophe est un genie de la planète
“Il faut philosopher à tout âge car, philosopher c’est être heureux”